Le 20 mai 2018, une nouvelle directive européenne entre en vigueur concernant le contrôle technique automobile. Le principal changement : l’augmentation importante du nombre de points de contrôle. Actuellement, la procédure actuelle en compte 124. Ce nombre s’élèvera à 606 dans quelques mois !
Afin de lutter toujours plus efficacement contre la pollution et diminuer le nombre de morts sur les routes, l’Europe a adopté une série inédite de défaillances dites « critiques », qui vient s’ajouter aux 2 catégories initialement présentes.
Ces points de contrôle concernent : la corrosion excessive ou la déformation importante d’un élément du châssis, l’usure excessive des plaquettes ou des disques de frein, le siège conducteur mal fixé, du jeu excessif dans la direction, l’absence de rétroviseurs, mais aussi la détérioration du vitrage pouvant affecter la visibilité, ou encore les feux stops qui ne fonctionnent pas…
L’effort sera également porté sur la limitation de la pollution des sols, avec un contrôle accru des fuites de lubrifiant et de liquide de frein, et sur la pollution de l’air, en mesurant l’opacité des fumées, ce qui permettra de lutter plus efficacement contre la suppression du filtre à particules (le « défapage », véritable fléau écologique).
Des tarifs qui augmentent de 15 à 20 %
Le contrevenant aura seulement 24 heures pour effectuer les réparations « critiques ». S’il continue malgré tout à rouler, il s’expose à une amende de 135 euros. Il disposera toutefois d’un délai de deux mois pour procéder aux réparations des défaillances moindres (dites « majeures ») et les faire valider par un centre de contrôle.
Cette mesure prendra effet le 20 mai mais ne sera obligatoire qu’à partir du 1er janvier 2019, laissant le temps aux centres de s’équiper.
Et puisque le nombre de points de contrôle augmente, la durée du contrôle va aussi augmenter. Afin d’éviter une baisse de rentabilité, les tarifs de contrôle technique vont augmenter de 15 à 20 %, et les contre-visites seront elles aussi payantes, contrairement à l’heure actuelle.
Nos conseils
Pour vos réparations, pensez donc aux pièces de réemploi, moins onéreuses que les pièces neuves et tout aussi sûres. Cette précaution vous permettra de compenser la hausse du prix du CT.
Et si votre véhicule est trop fatigué et que les réparations n’en valent plus la peine, vous serez dans l’obligation de vous en séparer. Pensez alors à contactez un épaviste agréé qui vous en débarrassera gratuitement.